Test & Avis Imupro Intolérance alimentaire

Nous avons tous une personne dans notre famille ou dans notre entourage qui se plaint en permanence de maux de ventre, de soucis digestifs ou bien qui se met à faire la moue lorsqu’on lui propose certains aliments au cours d’un dîner.

Dans notre famille, c’est Dan la concernée.

À force de la voir se tordre à l’approche d’un plateau de fromage (c’est à la fois son péché mignon et l’aliment déclencheur de ses maux de ventre, donc vous pouvez imaginer l’amplitude de la torsion !), nous avons décidé de lui commander un test d’intolérance alimentaire et c’est vers celui ImuPro que l’on s’est tournés.

A six mains, nous vous avons donc reproduit pas à pas les étapes d’un tel test et, surtout, ses résultats. On espère que ce témoignage et notre analyse vous aiderons à vous lancer si, vous aussi, vous pensez souffrir de telles intolérances et que vous ne savez pas par où commencer pour vous soulager.

On vous conseille donc de lire attentivement cet article jusqu’à la fin, vous comprendrez comment ces tests sanguins peuvent vous permettre d’identifier les aliments qui vous pourrissent la vie !

Mais démarrons avec le cas de Dan !


Dan : notre testeuse pour ImuPro

Pour résumer le point de départ, Dan a des maux de ventre depuis plus de 10 ans.

Après avoir consulté et testé de nombreuses solutions, elle s’est finalement dit que c’était “comme cela” et qu’elle devrait vivre avec.

NB : les éléments en italique sont les témoignages de Dan que l’on vous reproduit in extenso !

Dan : “ J’avais fait un tas de choses pour remédier à ces problèmes de douleurs abdominales… Je prenais des antispasmodiques, des traitements détox, des tisanes, des compléments alimentaires…. je pensais avoir tout simplement des problèmes de « foie ».

mal de ventre

Il y a quelques années, grâce au tapage médiatique lié au lactose, elle a découvert le concept d’intolérance alimentaire et elle s’est demandée si elle aussi n’était pas intolérante au lactose. Au plus elle lisait de témoignages de personnes étant atteintes d’une telle intolérance, au plus elle se retrouvait dans ces derniers, dans leurs symptômes et leurs maux.

L’intolérance alimentaire retardée de type III (IgG) est rarement détectée, de nombreuses personnes intolérantes pensent simplement qu’elles ont des “soucis de digestion”, les symptômes apparaissant généralement après les repas.

Motivée, Dan a essayé de supprimer le lactose (sucre présent dans le lait d’origine animale) de son alimentation durant quelques mois, mais avec un succès mitigé…

Cette “mode” du sans lactose aura cependant eu un effet positif sur Dan car elle lui a permis de découvrir le concept d’intolérance. Et si après tout, elle souffrait d’une intolérance mais à un autre aliment ?

En discutant avec nous lors d’un repas de famille, nous lui avons proposé de partir à la recherche de ces éventuels aliments en suivant un des tests les plus réputés du marché : Imupro.


Bien commencer : Intolérance alimentaire Vs Allergie

Dans cet article, nous parlerons d’intolérance alimentaire retardée de type III (IgG) et non pas d’allergie alimentaire IgE. Il est important pour nous que vous fassiez bien cette distinction afin de ne pas vous perdre entre les deux notions.


Allergie alimentaire liée aux IgE

L’allergie, que l’on nomme également « allergie alimentaire liée aux IgE » (les fameuses immunoglobulines igE) ou allergie alimentaire de type 1, est la plus violente.

Elle provoque une réaction immédiate de votre système immunitaire en présence d’une substance et peut avoir de graves conséquences à très court terme (problèmes respiratoires, œdème de Quincke, etc.).

allergie test de prick

Vous connaissez surement une personne allergique aux cacahuètes, le simple fait de mettre le bout de ses lèvres sur un Snickers la fait gonfler (voire peut avoir des conséquences bien plus fatales) ?

Elle a une allergie alimentaire classique de type 1.

Le test Imupro ne détecte aucune allergie de type 1.

Intolérance alimentaire

L’intolérance alimentaire, elle, provoque une irritation du système digestif. Si vous avez une intolérance alimentaire, votre corps va produire des anticorps IgG spécifiques afin de lutter contre certaines protéines alimentaires.

Ce sont ces anticorps (que l’on va rechercher dans votre sang lors du test ImuPro) qui vont provoquer des inflammations, des symptômes désagréables et éventuellement des maladies chroniques.

intolerance pain gluten

Attention, la réaction à ces intolérances n’est pas immédiate mais souvent retardée de plusieurs heures jusqu’à 3 jours. C’est justement ce délai qui les rend très complexes à identifier.

Vous êtes toujours avec nous ? Allergie d’un côté, intolérance de l’autre, ok ? On continue avec un point de vocabulaire qui va être important si vous vous lancez dans un test Imupro.

Scientifiquement, une intolérance alimentaire se nomme également « allergie de type III » ou « allergies alimentaires liées aux IgG ».

C’est peut être pour cela qu’autant de personnes confondent les deux.

Pour approfondir le sujet, on vous conseille la lecture de notre guide sur les intolérances alimentaires.


R-Biopharm : le laboratoire derrière Imupro

Le test Imupro est développé par le laboratoire allemand R-biopharm qui a une antenne située à Lyon (cocorico). Le laboratoire est mondialement reconnu pour ses tests alimentaires à grande échelle, notamment pour l’industrie.

r-biopharm.com

ImuPro est une petite partie de leur activité, qui, leur tient véritablement à cœur sur le plan humain.

Le directeur de l’antenne française de R-biopharm, M.Bony, souffrait lui même d’intolérances alimentaires et son test lui a tout simplement changé la vie.


Le fonctionnement d’ImuPro

Imupro, c’est à la fois un test sanguin et une méthode nutritionnelle. À partir d’une prise de sang, le laboratoire va analyser la présence d’anticorps IgG par rapport à un panel d’aliments.

Vous paierez un prix différent pour votre test en fonction du nombre d’aliments testés. Vous aurez le choix entre 90, 180 ou 270 aliments et les prix de ces tests vont grosso-modo de 100 à 500 euros.

ImuPro ne détecte que les intolérances qui passent par la production d’anticorps et non celles liées à la défaillance d’une enzyme ou la réaction à un composé chimique mais, comme vous le découvrirez au long de cet article, c’est déjà amplement suffisant pour mettre le doigt sur les aliments à problème !


L’état d’esprit ImuPro : on prend le temps !

Avant de vous lancer dans un test d’intolérance sanguin, il est important que vous adoptiez le bon état d’esprit afin de garantir un changement.

Vous ne faites pas un test uniquement pour faire un test, obtenir un résultat, cocher une case ; vous êtes là pour utiliser cette information et provoquer un changement dans vos habitudes alimentaires et vos vies.

Pour cela, votre meilleur allié est le temps.

En effet, le système immunitaire est un “paquebot” comme aime à le dire M.Bony, il lui faut du temps pour se mouvoir et prendre une nouvelle direction.

Si vous êtes plus du genre pressé et impatient dans la vie, vous devrez faire un travail sur vous même pour accepter cette “latence”.

La partie nutritionnelle du test ImuPro va vous demander un peu de temps. Il faut accepter cela.

Le système immunitaire est un véritable Paquebot, il lui faut du temps pour changer de cap.

Si en revanche vos symptômes vous agacent depuis si longtemps que vous n’êtes plus à quelques mois près, alors il y a fort à parier que vous traiterez le problème en profondeur.

Il vous faudra également comprendre la logique derrière ce test, et embarquer en étant prêt à faire des efforts.

Nous allons à présent vous détailler le parcours de Dan dans son expérience avec Imupro, étape par étape.


Le test d’intolérance alimentaire : Les Étapes

Étape 1 : Le médecin

C’est une étape qui n’est pas obligatoire mais que l’on trouve tout de même importante. Impliquer son médecin dans ce processus de recherche pourra vous être d’une grande utilité.

Dan a profité d’un rendez-vous de routine chez son médecin traitant pour remettre sur la table ses maux de ventre et lui indiquer qu’elle serait intéressée par un test sanguin afin de détecter d’éventuelles intolérances alimentaires.

Ce dernier l’a conforté dans son idée.

Étape 2 : Commander son test et le renvoyer

Vous pouvez le commander directement sur le site d’Imupro, vous le recevrez dans un délai maximum d’une semaine.

Le test se compose d’un tube à essai vide (à renvoyer) ainsi que d’une documentation pour décrire la méthode à suivre une fois les résultats reçus.

test sanguin pour détecter intolerance alimentaire

La prise de sang se fait dans un laboratoire d’analyse médicale comme il en existe de partout, indiquez simplement que vous faites un test sanguin pour identifier vos intolérances alimentaires (vous l’aurez compris, vous pouvez faire cette prise de sang avec ou sans ordonnance de votre médecin).

Important : la prise de sang n’est pas remboursée (car le test n’est pas remboursé), que vous veniez avec une ordonnance ou sans.

Étape 3 : Dosage des allergies alimentaires liées aux Igg

Les allergies alimentaires liées aux IgG sont donc nos fameuses intolérances alimentaires.

Votre échantillon de sang est envoyé à un laboratoire spécialisé et partenaire d’ImuPro. Ce dernier va comparer la présence d’anticorps par rapport à une large base de donnée d’aliments.

Étape 4 : Réception des résultats

Pour vous donner une idée de calendrier, le prélèvement sanguin de Dan a été effectué le 26/02 et envoyé à Imupro le 28/02. Les résultats ont été reçus le 05/03.

C’est donc un procédé plutôt rapide.

Le pli que vous recevrez sera composé de deux parties.

Partie 1 : Les résultats

La première partie concerne les résultats : vous obtenez un listing des aliments testés et une échelle en 3 niveaux pour chacun d’entre eux :

  • Taux non élevé (vert)
  • Taux élevé (orange)
  • Taux très élevé (rouge)

Ce rapport vous permettra d’identifier les aliments potentiellement déclencheurs (orange et rouge) et qui peuvent être la cause possible de vos symptômes.

Dans le cas de Dan, sur 90 aliments testés, 7 étaient en niveau élevé et 2 en très élevé soit 9 / 90, donc 10% d’aliments qui « posent éventuellement problème ».

imupro intolerance degre

Nous avons demandé à Dan ce qu’elle avait ressenti en réceptionnant ses résultats :

La surprise

« Surprenant tout d’abord, J’ai une sensibilité à la pastèque, aux graines de courge et aux graines de lin. Le plus drôle dans l’histoire, enfin je ne sais pas si c’est drôle, est que j’avais pris l’habitude de me préparer un beurre végétal pour le petit-déjeuner. Ce beurre était justement composé de graines de courges et de lin ! « 

Puis l’évidence

« Sur la deuxième page, j’ai également eu confirmation de mes soucis avec les produits laitiers. Brebis, chèvre, fromage, tous en niveau orange et lait de vache en niveau rouge. Honnêtement, cela m’a soulagé de voir ce rapport, j’ai enfin pu avoir une réponse “scientifique”. Plus besoin de me faire des nœuds au cerveau. »

Les résultats contiennent des recommandations que nous trouvons très bienvenues. Elles conseillent par exemple de poursuivre cette « recherche » en analysant la flore intestinale et l’état de la barrière intestinale.

imupro exemple de resultat

Elles traitent également de la notion de désordres digestifs et invitent le client à se rapprocher du professionnel de santé pour en discuter avec lui.

Vous trouverez en dernière page des résultats un récap des aliments autorisés en rotation sur 4 jours et de ceux à éliminer durant au moins 5 semaines ; rassurez-vous, on revient sur ces notions tout de suite avec le guide nutritionnel !

Partie 2 : Le guide nutritionnel

Les résultats sont accompagnés d’un feuillet qui présente la partie nutritionnelle d’ImuPro (rappelez-vous, c’est plus qu’un simple test !).

Ce guide nutritionnel va vous permettre de mettre en pratique les informations de votre test.

Il reprend tout d’abord les bases du système immunitaire de l’intestin et démontre comment des intolérances peuvent être formées lorsque l’intégrité de la paroi intestinale est endommagée.

pyramide alimentaire

Vous y découvrirez également la notion de réactions croisées, ou comment une simple allergie aux acariens peut vous rendre également intolérant aux homards, et ce même si vous n’en avez jamais consommé !

Nous allons maintenant vous présenter les différentes phases de cette méthode nutritionnelle afin que vous puissiez comprendre comment on passe de l’information à l’action.

Redemandons à Dan ce qu’elle en a pensé :

“À la lecture des résultats, on a tout de suite envie d’arrêter de manger l’ensemble des aliments en orange et rouge, de vite passer à l’action. Puis on se rend compte avec le guide qu’il y a une vraie méthodologie à suivre, car tous les aliments ne sont pas forcément déclencheurs. Il faut y aller par étapes et je trouve qu’on est bien guidé et pris en charge par ImuPro.

Cette méthode nutritionnelle est pour nous le véritable plus d’ImuPro.


La méthode nutritionnelle d’ImuPro

Pour profiter au maximum du programme nutritionnel d’Imupro, vous allez devoir suivre 3 phases bien distinctes. Avant de vous lancer dans ces phases, le laboratoire vous conseille d’éliminer totalement l’alcool, afin de permettre à votre système immunitaire de se stabiliser.

Phase 1 : L’élimination

phase d'elimination

La phase d’élimination a pour objectif de préparer votre corps en vue de la provocation (la phase 2). Elle se compose de deux sous-phases : la rotation et l’élimination .

Phase 1.1 ) Rotation alimentaire sur 4 jours

Dans cette phase, l’objectif est de préparer votre corps à l’élimination en lui faisant faire le plein des bons nutriments auxquels vous n’êtes pas sensibles : vous allez ainsi utiliser la liste de tous les aliments que vous pouvez consommer (les éléments de couleur verte), mais avec une légère contrainte.

L’idée de la rotation est assez simple : lorsque vous consommez un aliment autorisé, vous devrez attendre 3 jours avant de le re-consommer.

Exemple : Admettons que le poulet, la salade et les tomates soient des aliments “verts” pour vous. Au déjeuner du mardi, vous commandez une salade césar au restaurant. Vous ne pourrez re-consommer du poulet, de la salade et des tomates qu’à partir du samedi, soit 3 jours après.

Cette rotation va augmenter la diversité de votre alimentation sur 4 jours. Si vous avez l’habitude de manger un peu toujours la même chose (ça arrive à beaucoup de gens bien vous savez), pas de stress ! Imupro a pensé à tout et vous trouverez dans une annexe de votre guide nutritionnel l’ensemble des aliments avec lesquels vous pouvez composer ces 4 jours de rotation.

Croyez-nous, il y a du choix !

phase de rotation

En mettant en place cette rotation intelligente sur 4 jours, vous allez apporter à votre corps tous les macro et micro nutriments dont il a besoin et aider ce dernier à réduire ses inflammations plus rapidement.

Vous devrez suivre en détail comment votre corps réagit à cette phase grâce à un journal alimentaire. Il sera important de consigner vos sensations (comment vous vous sentez à la suite de vos repas) ainsi que l’évolution de votre poids.

En effet, des variations de poids brusques (par exemple +1 Kg) peuvent apparaître à la suite d’un processus inflammatoire (la fameuse rétention d’eau).

Si vous notez ce genre de variations, vous pourriez avoir consommé un aliment déclencheur sans le savoir !

Astuce : pensez à boire beaucoup d’eau durant ces 4 jours de rotation afin d’améliorer votre circulation et surtout de vous débarrasser de l’ensemble des toxines que votre corps pourrait libérer. L’élimination des toxines peut engendrer un certain mal être sur le court terme.

Pour Dan “C’est une phase assez simple. J’ai profité d’un dimanche pour prévoir l’ensemble des repas de ma semaine en respectant ce système de rotation.”

Phase 1.2 ) L’élimination proprement dite

Vous venez donc de passer ces 4 journées de rotation à manger vos aliments « verts ». Dans la phase suivante, vous ne mangez toujours pas les aliments « oranges et rouges », mais vous n’avez plus à vous contraindre au principe de « rotation ».

Vous commencez donc le matin du 5ème jour la phase d’élimination. Comme son nom l’indique, elle consiste à éliminer strictement tous les aliments pour lesquels vous avez un taux élevé ou très élevé (orange ou rouge).

Il est conseillé de faire durer cette phase de 5 à 8 semaines. Vous pouvez vous rapprocher d’un spécialiste de la nutrition ou de votre médecin généraliste afin de déterminer ce délai plus précisément.

phase d'elimination
Durant la phase d’élimination, aucun aliment orange ou rouge ne rentre !

Cette élimination est sensée diminuer voir éliminer vos inflammations, le bonheur !

Attention : il est important de développer une certaine vigilance aux produits transformés que vous consommez….

Prenons l’exemple des œufs et imaginons qu’ils soient classés en niveau élevé (Orange)

Si vous devez éliminer les œufs de votre alimentation durant 8 semaines , il ne faut pas simplement tirer un trait sur les œufs au plat au brunch dominical ou bien aux omelettes bacon de la cantine !

oeufs au plat

En effet, les œufs sont à la base de nombreux gâteaux, et préparations comme la mayonnaise.

Pire, les industriels peuvent nommer les œufs de différentes manière sur leurs emballages (albumine, ovalbumine, lysozyme, etc.).

Heureusement, dans le guide nutritionnel de votre test Imupro, vous trouverez une mine d’informations pour vous aider à repérer vos aliments interdits dans l’ensemble des produits qui peuvent nous entourer.

etiquette nutrition

Si vous désirez une règle simple pour ne pas vous prendre la tête : essayez de tirer un trait sur les aliments transformés au long de votre phase d’élimination. Mangez local, frais et bio si possible et profitez de cette période pour mettre en place un rééquilibrage alimentaire !

Dan “J’ai terminé la phase d’élimination avec une bonne surprise ! En stoppant l’ensemble des produits en orange et rouge, je n’ai plus de mal de ventre. C’est radical”.

2 ) La phase de provocation

Tout comme Dan, vos symptômes se sont estompés ? Vous vous sentez mieux ?

Il est important de comprendre que parmi vos aliments interdits (classés en orange ou rouge), tous ne sont pas tous générateurs de symptômes.

uver intolerance provocation
Dans la phase de provocation, vous allez jouer à l’inspecteur !

Dans cette phase de provocation, vous allez donc réintroduire vos aliments orange et rouge progressivement.

C’est véritablement cette étape qui va vous permettre de pointer du doigt le ou les aliments à l’origine de vos maux incriminés.

Vous allez donc passer d’une liste d’aliments, disons, à risque (orange + rouge) à une liste d’aliments vraiment déclencheurs, preuves à l’appui !

Alors comment ça marche la provocation ?

Vous allez simplement réintroduire les aliments à fort IgG un par un en vous laissant 3 jours de battement entre chaque réintroduction.

Ces 3 jours vont vous permettre de noter si la réintroduction de l’aliment a réveillé vos anciens symptômes ou bien si il a déclenché une prise de poids (ou les deux).

Comprendre : s’il est un véritable déclencheur de maux.

Prenons un exemple concret et admettons que, tout comme Dan, vous testiez le lait de vache.

Le jour du test, disons le lundi, vous allez veiller à ingérer une quantité suffisante d’aliment sous sa forme pure. Vous allez par exemple prendre un verre de lait au petit déjeuner mais également un yaourt à midi.

produits laitiers

Durant les 3 jours suivants, (mardi, mercredi et jeudi), vous ne devez pas consommer de lait (ni aucun autre aliment de votre liste orange / rouge d’ailleurs).

Vous devez en revanche activer le mode « écoute de votre corps » afin de repérer le moindre retour de symptôme ou la moindre prise de poids.

Dans quel ordre réintroduire les aliments nous direz-vous ? Imupro conseille de démarrer avec les aliments de la catégorie orange puis, une fois cette catégorie « testée », de passer aux aliments de la catégorie rouge.

À partir de là, deux cas se présentent à vous :

choix aliment
  • Si l’aliment incriminé ne provoque ni symptôme ni prise de poids, alors vous pourrez le réintroduire dans votre alimentation.
  • Si en revanche un aliment déclenche un symptôme ou une prise de poids rapide, le laboratoire vous conseille de l’éliminer durant 1 année entière de votre alimentation.

Exemple : Vous avez réintroduit le lait durant votre phase de provocation (disons le 09/06/2019) et vous avez eu des maux de ventre le lendemain matin ?

Il est fort à parier que cet aliment soit déclencheur… Vous allez donc l’éliminer totalement de votre alimentation jusqu’au 09/06/2020.

En 2020, vous pourrez le re-tester lors d’une nouvelle phase de provocation (vous ferez exactement la même chose : un verre de lait, un yaourt puis écoute durant 3 jours).

Une fois tous les aliments des catégories orange et rouge testés, vous pouvez passer en phase de stabilisation.

3 ) La phase de stabilisation

À ce stade du processus, vous avez réussi à identifier le ou les aliments véritablement déclencheurs.

Pour que votre corps puisse se stabiliser, il va maintenant falloir priver ce dernier de ces aliments déclencheurs durant au minimum 12 mois.

1 an d'attente

C’est un délai qui permet aux IgG de se dégrader progressivement.

Au bout d’une année, vous pourrez redémarrer une nouvelle phase de provocation et réintroduire les aliments qui étaient déclencheurs.

Des faux positif ?

Les aliments orange et rouge qui n’ont déclenché aucun symptôme durant la phase de provocation étaient-ils finalement des faux positifs ? Le laboratoire a une réponse très claire sur le sujet.

Bien que ces aliments ne provoquent pas de symptômes, ils représentent cependant toujours une « menace » pour votre santé et à ce titre, il est recommandé de les limiter à 1 fois par semaine.

ImuPlan : pour vous accompagner

Nous espérons avoir été clairs avec la description des différentes étapes du test ImuPro. Au cas ou vous ayez un souci, sachez qu’Imupro a développé l’application Imuplan qui utilise les informations de votre test pour vous coacher d’un point de vue alimentaire.

imuplan

Ce service est gratuit pour les tests ImuPro complets mais payant pour les autres.

Vous allez pouvoir surveiller et planifier vos repas en fonction de vos intolérances.

L’application vous permettra de varier vos repas durant les 3 phases : éviction, provocation et stabilisation, tout en ayant une bonne rotation alimentaire quotidienne. Elle dispose de recettes, d’un journal alimentaire, du suivi du poids, de partage d’infos avec votre thérapeute, etc.

Ils ont vraiment pensé à tout 🙂

Quelle finalité ?

L’idée derrière la méthode nutritionnelle Imupro est de permettre à votre corps de panser ses blessures, ses inflammations, dans l’objectif de pouvoir re-consommer l’ensemble des aliments ayant des IgG élevés ou très élevés sur le long terme.

se reposer

On trouve cette dimension vraiment motivante.

En effet, lorsque l’on découvre que l’on a une intolérance au lait de vache par exemple, on a tendance à broyer un peu du noir et à se dire que s’en est fini pour nous du fromage, qu’il va falloir s’imposer un arrêt drastique, que ça tombe sur nous.

Le message d’ImuPro est finalement plus tempéré et positif : avec le temps, tout se répare, si vous faites confiance à votre corps et que vous l’écoutez, il y a fort à parier que vous pourrez vous faire des plaisirs de temps en temps, voir de complètement réintégrer certains aliments à problème.

Et ça, on adore !


Conclusion

Le test ImuPro vous permet donc, grâce à un test sanguin, d’identifier une liste d’aliments pouvant être à l’origine de certaines inflammations dans votre organisme.

Il est accompagné d’une méthode nutritionnelle qui vous permettra à la fois de réduire ces inflammations et d’identifier les aliments qui sont réellement déclencheurs de vos troubles.

Dan, qui s’est livrée au test pour Optimyself, a déjà tiré un trait sur ses maux de ventres alors qu’elle entre à peine dans la phase 3 de la méthode. C’est déjà gagné pour elle d’un point de vue symptôme et elle continue le travail afin d’établir sa liste finale d’aliments déclencheurs. En matière d’efficacité, on doit reconnaître que l’on a pas vu mieux pour le moment…

Si vous cherchez un test d’intolérance alimentaire efficace et orchestré par une équipe professionnelle et passionnée, nous vous conseillons fortement d’entrer en contact avec les équipes d’ImuPro France, vous ne le regretterez-pas !

Vous avez une question ? Envie de nous dire que vous avez changé de vie grâce à un test d’intolérance alimentaire ? Ça se passe dans les commentaires ci-dessous.

  • pour avoir testé à titre personnel un test imupro végétarien et appliqué la méthode en 3 phases, j’ai effectivement pu identifier quels aliments étaient à l’origine de mes douleurs aux tendons et de mes inflammations articulaires (j’ai 38 ans et j’avais l’impression d’avoir le corps d’une personne de 60!) . Depuis que j’ai supprimé ces aliments déclencheurs, je me sens beaucoup mieux, même si effectivement, chez moi, j’en ai quand même beaucoup…

    • Merci beaucoup pour ce témoignage Sabrina !
      Il est vrai qu’il y a souvent un lien entre les douleurs articulaires et les intolérances alimentaires. D’ailleurs, notre osthéo, qui est aussi médecin chinois, nous avait dit que toutes les affections en « ite » (tendinite, arthrite, etc.) étaient liées à des inflammations des intestins. Passionnant non ?
      A très bientôt !

  • Bonjour Laurène, Alexis,

    Merci pour cet article et ce témoignage. Je vous avoue que j’étais très tenté par ce test mais beaucoup le déconseillent en disant qu’il liste une armada d’aliments et que ce n’était pas avéré scientifiquement…
    Néanmoins, quant à leur méthode (de 3 phases) j’ai l’impression qu’ils se sont inspirés du régime fodmap qui a la même logique à la seule différence qu’avec le test, on réduit le champ de recherche et on cible plus les aliments. Or pour le régime fodmap, il faut ratisser plus large.

    • Bonjour Ali,
      Tout à fait, ça nous a aussi beaucoup fait penser au régime FODMAP que l’on apprécie particulièrement et qui est, pour nous, LA référence pour identifier des intolérances alimentaires. J’ai personnellement débusqué les miennes comme cela, sans aucun test, il y a quelques années.
      Pour autant, le régime FODMAP est assez long à suivre et il faut donc être patient pour en venir à bout. Par ailleurs, il peut paraitre opaque pour les non avertis. C’est la raison pour laquelle on trouve qu’un test comme celui d’Immupro est un super court circuit pour identifier des intolérances.
      A chacun de choisir son école donc ! ; )

    • Bonjour, ce n’est pas notre laboratoire, nous ne faisons que partager notre expérience.
      Vous pouvez trouver toutes les infos sur le site d’Imupro ou les contacter directement !

  • Bonjour,

    Je viens de recevoir le dossier après résultat des analyses pour mon fils. Il présente un taux élevé sur 8 aliments. Nous venons de terminer la phase de rotation et commençons celle d’élimination.

    Je souhaite savoir si nous devons nous contenter des aliments listés en annexe du dossier reçu ou si nous pouvons incorporer d’autres aliments qui ne faisaient pas partie du programme de rotation (en excluant, bien sur, les aliments avec un taux élevé).

    J’espère avoir été assez clair dans mes explications.

    Je vous remercie par avance pour vos réponses 🙂

    • Hello Chris,

      La phase d’élimination et la phase de rotation sont à mener en même temps. L’élimination concerne les aliments à taux élevés et très élevés et la phase de rotation concerne tous les autres aliments (testés ou non).

  • Bonjour
    J aimerais faire un testé mais je ne sais pas le quelle choisir
    J aimerais me débarrassé de mes douleurs du a l arthrose
    Merci d avence

  • Merci à vous. Toutes ces informations me sont utiles car j’ai fait un test d’intolérances il y a un an maintenant et il est difficile de trouver un médecin qui soit capable de vous dire comment pratiquer au quotidien.
    Je suis suivi actuellement par un médecin nutritionniste qui m’a donné des compléments alimentaires, a fait le constat de carences en vitamines D, en Zinc mais pas vraiment d’accompagnement en terme de méthodes d’évictions alimentaires.
    Je vais donc prendre contact avec ce laboratoire.
    Encore une fois un grand merci à vous

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